Les différentes facteurs de raréfaction pesant sur les espèces françaises:
La superstition n'est plus d'actualité, fort heureusement, mais a joué sur l'appauvrissement des populations de chauves-souris ; tout comme les rapaces, elles étaient clouées vivantes aux portes pour repousser le "mauvais sort".
La réduction des ressources alimentaires à cause des pesticides (toutes les espèces françaises sont insectivores).
L’empoisonnement:
- par le biais d’insecticides et autres pesticides ayant intoxiqués des insectes qui seront par la suite mangés par les chauves-souris.
- du aux différents produits utilisés dans les greniers (pour les charpentes par exemple).
Le dérangement des gîtes ; les chauves-souris supportent mal les perturbations causées par l’homme lorsque celui-ci s’aventure dans leurs gîtes. Le cas le plus conséquent est le dérangement dans les gîtes d’hiver (grottes, caves, vieilles ruines), où certaines personnes en quête de sensations fortes ou quelques spéléologues peu scrupuleux s’aventurent sans se soucier de l’hibernation des chiroptères. Ces derniers, qui ont régulé leur rythme cardiaque à une fréquence très basse, se voient réveillés brusquement ; ce rythme cardiaque ré-augmente très vite, ce qui leur est souvent fatal.
La destruction des gîtes:
- par l’uniformisation des paysages (pertes des haies ou des buissons).
- par la fermetures hermétique des greniers, des caves, des clochers.
- par les rénovations et la modernisations des vieux bâtiments.
- par la réparation des ponts.
- par l’abattage des vieux arbres.
La prédation, à un degré moindre et de plus tout à fait naturel, des rapaces nocturnes et des chats qui ne se nourrissent très souvent pas de chauves-souris mais qui s’amusent longuement avec.