Le baguage:
Le baguage des chiroptères, entreprit pour la première fois en Europe par l'allemand Eisentraut en 1932, fut une méthode d'étude des moeurs de ces animaux indispensable dans les domaines des migrations entres les gîtes d'été et les lieux d'hibernation, de la faculté d'orientation, de la fidélité à un gîte, de la longévité, des classes d'âge dans les colonies,...
Il est aujourd'hui moins recommandé...
La bague:
Elle est fixée sur l'avant-bras de la chauve-souris de façon à ce qu'elle puise coulisser librement.
Toutes les bagues ont les points communs suivants:
- un numéro d'ordre (exemple: X34900)
- le nom abrégé de l'institut (museum) d'où elle provient (exemple: ILN Dresden DDR).
Le diamètre et le poid diffèrent en fonction des espèces (entre 0.10g et 0.19g).
Les bagues les plus appropiées sont en aluminium ou en plastique.
Une méthode parfois nuisible pour les chauves-souris:
Les bagues semblent cependant déranger plus ou moins les animaux ; ils cherchent en général à s'en débarrasser en le mordant (le patagium* s'en trouve parfois déchiré, mais il se régènère rapidement).
patagium* = membrane formant l'aile de la chauve-souris.
Les captures précédents le baguage provoque beaucoup de stress chez les animaux.
De plus, si le baguage en Europe a permis de suivre plus de 10 000 specimens de nombreuses espèces, on n'attend désormais plus de découvertes importantes par le biais de cette méthode.
Les spécialistes se sont intérrogés sur la nécessité de continuer de baguer les chiroptères malgrès ces contraintes ; il en est ressorits que le baguage n'a pu lieu d'être sur:
- les colonies de reproduction,
- les espèces menacées d'extinction.