Consomation de chiroptères.

Consommation de chiroptères.

La roussette se mange... on le savait pour ce qui est de la "roussette aquatique", petite espèce de squale, mais c'est également vrai chez certains renards-volants, fait regrettable puisque la chasse est souvent une menace pesant sur les espèces.

Ces pratiques tendent néanmoins à se rarefier. Les consommation de roussettes existent là où vivent ces animaux: territores océaniens, asiatiques & africains.

La viande de roussette est d'un grand prestige ; aux îles Mariannes par exemple elle n'est consommée que pour les festivités et les grandes occasions. Ce mets de choix est d'une grande valeur marchande dans le commerce. Des restaurants en proposent même, aux Seychelles notamment (où est consommée chaque année la viande de 1500 roussettes par restaurants).

La photo en haut de page montre quelques roussettes paillées (Eidolon helvum) prêtes à être vendues en tant que nouriture au Cameroun, cela après avoir été légérement fumées. Les risque sanitaires sont biens réels, et pourtant...

...Dans le sud-est asiatique, la viande de chauve-souris garantirait un soulagement de la fatigue, un remède à l'asthme et aux problèmes de reins.

Geoffrey a écrit:

...Dans le sud-est asiatique, la viande de chauve-souris garantirait un soulagement de la fatigue, un remède à l'asthme et aux problèmes de reins.

La chasse et encore plus le braconnage sont de grands risques pour la faune... mais effectivement, c'est bien la pharmacopée asiatique avec sa forte demande en animaux de tout genre qui stimule le braconnage... Lorsque vous avez de riches chinois prêt à dépenser une fortune pour se procurer un pénis de tigre de sibérie (alors que le viagra est bien plus efficace) il ne faut pas s'étonner que certains soient prêt à tout pour braconner l'animal... La pharmacopée asiatique est un grand fléau...

Entiérement d'accord avec toi ; "fléau" est le mot juste pour bien des espèces: rhinocéros, requins, chauves-souris, tigres,...

En Guadeloupe se pratique, de façon bien moins signifiante de nos jours par rapport à autrefois, la "chasse aux guimbos*"

Cette chasse se pratiquait seule ou en petit comité dans le but de partager ses gains en famille ou entre amis, généralement lors des weeks-end. Les méthodes pour tuer les guimbos sont diverses et ont un impact relativement négatif selon qu'il s'agisse de:
- jets de pierre,
- coups de fusil,
- perches en bois munie de lames ou de pointes qui sont âgitées dans les gîtes des chauves-souris afin de les affoler et de les blesser,
- brulures par une palme de cocotier enflammée.

Aujourd'hui, les générations où toute personne avait au moins cosommée du guimbo une fois dans sa vie cèdent leur place aux nouvelles générations qui délaissent cette chasse "traditionelle", l'ignorant parfois complétement.

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guimbos*: non localement donné aux microchiroptères frugivores de Guadeloupe (il s'agit plus précisement de Phyllostomidés) ; le terme englobe les espèces suivantes: Ardops nichollsi, Brachyphylla cavernum, Sturnira thomasi, Monophyllus plethodon, Chiroderma improvisum et Artibeus jamaicensis dont une fiche est visible à ce lien -> https://chiroptera.actifforum.com/microchiropteres-f15/le-fer-de-lance-commun-artibeus-jamaicensis-t69.htm .