Une nouvelle espèce de Madgascar découverte depuis fin 2006,
Myzopoda schliemanni ; excelente nouvelle pour la biodiversité malgache qui est extrêmement fragile et menacée
Voir aussi la fiche signalétique de sa cousine Myzopoda aurita -> https://chiroptera.actifforum.com/Fiches-signaletiques-f13/Microchiropteres-f15/La-Chauve-souris-a-ventouse-Myzopoda-aurita-t21.htm--------------------------------
Photo d'un specimen de Myzopoda schliemanni ( vue sur www.forskning.no ):--------------------------------
Article parut sur nouvelobs.com:"
Les chauves-souris de Madagascar s’accrochent.Une nouvelle espèce de chauve-souris à ventouses à été découverte de Madagascar. Il s’agit de la seconde espèce d’une famille de chiroptères endémique de la grande île africaine qui ne comptait jusqu’à présent que les Myzopoda aurita, habitant les forêts sèches de l’ouest de Madagascar. Ces chauves-souris sont équipées d’un appendice plat au bout des pattes qui fait ventouse. La nouvelle espèce de ce type, Myzopoda schliemanni, a été découverte dans les forêts humides de l’est de l’île, expliquent les biologistes du Field Museum (USA) et leurs collègues malgaches.
Les chauves-souris à ventouse profitent souvent des plantes à larges feuilles pour s’installer, comme l’arbre du voyageur (Ravenala madagascariensis), plante originaire de Madagascar célèbre pour ses feuilles en éventail. Les Myzopoda peuvent s’accrocher à ces feuilles lisses et larges. Les deux espèces de chauves-souris sont proches, selon les chercheurs, qui supposent que l’une a évolué à partir de l’autre.
Ces mammifères ne sont étudiés que depuis peu de temps à Madagascar, explique Steven Goodman, qui dirigeait l’équipe, et un tiers des espèces de chauves-souris de l’île étaient encore inconnues des chercheurs il y a quelques années.
Les biologistes craignaient que l’espèce Myzopoda aurita soit menacée de disparition mais la découverte d’une espèce cousine dans un environnement différent les rassure. D’autant plus que l’arbre du voyageur est souvent le premier à repeupler les zones déforestées.
Ces travaux ont publiés par la revue Mammalian Biology. "