Photos-montages des amphibiens de nos contrées

Voilà un petit post dans lequel je présenterais rapidemment différents amphibiens observés et photographiés lors de petites sorties-nature, ce que je conseille d'ailleurs à tout le monde du moment que l'on tienne compte des "règles de respect envers la nature" (se sentir dans le domaine de toutes ces bébèttes et non pas chez soi, en se croyant tout permis). C'est d'ailleurs une règle capitale concernant les sorties chauves-souris...

Mon petit chouchou pour commencer...





Cet urodèle a une activité nocturne ; le jour, elle reste tapis dans les forêts à feuilles caduques sous des souches, des tas de feuilles ou même dans la terre. Si elle se trouvent à proximité des points d'eau, elle n'y va que très rarement (pour pondre) en dehors de leur état de larve (photo en haut à droite sur le monage) où elle se différencie des larves de tritons par la présence de tâches claires à la base de chaque patte. Elle consomme des petites limaces, des vers, autres petits invertébrés. Des glandes situées derrières les yeux (visibles sur la photo en bas du montage) lui permettent de repouser les éventuels prédateurs en secrétant une substance vénéneuse. Voilà pourquoi toute manipulation de notre part doit être synonyme d'un lavage de mains obligatoire, même si le risque pour l'homme se limitte à différentes irritations (toux, vomissures, larmoiements). La salamandre tachetée est victime, en plus des accidents de la route, de la destruction de son habitat.

Comme son nom le laisse penser, c'est le crapaud le plus communément rencontré en France. Les femelles sont plus imposantes que les mâles avec environ 12 cm contre 9 cm pour ces derniers. Leur peau, dont la couleur peut-être d'un brun clair ou foncé ou même parfois orangé (photo en haut à droite) est recouverte de glandes (les "pustules") indispensable pour ne pas être déséché, grâce au mucus qui est produit. D'autres glandes situées derrière les yeux produisent un poison contre d'éventuelles couleuvres predatrices, devant laquelle l se sera également gonflé afin d'être plus impressionnant. Terrestre, il ne rejoint les points d'eau que pour s'accoupler. Ses proies sont les petits insectes, les limaces, les lombrics ou encore les cloportes. Les fameux crapauducs sont une solution à l'une des menaces pesant sur cet animal, à savoir les "accidents de routes", et à laquelle on peut ajouter l'asséchement et la disparition des zones humides.

Geoffrey a écrit:

La salamandre tachetée est victime, en plus des accidents de la route, de la destruction de son habitat.

L'on observe un très net recul du nombre d'habitats pour les amphibiens... A force de vouloir favoriser l'écoulement des petites rivières, marais, et autres, l'on finit par détruire, dénaturer, complétement tout les lieux humides. Même les sites Natura 2000 ne sont pas respectés.

Long d'une dizaine de centimètres et paré d'un ventre orangé, ce triton est facilement identifiable d'autant plus qu'il se trouve fréquemment dans tout la partie nord de la France (excepté la Bretagne) ainsi que dans l'ouest (sans que sa répartition atteingne toutefois le littoral ouest méditerranéen). La femelle (photo du bas) a des couleurs plus ternes que le mâle (autres photos). Le triton alpestre affectionne les eaux calmes et stagnantes: mares, flaques, abreuvoirs, étangs, lacs, bras morts de rivières,... Mais il peut également se rencontrer dans des ruisseaux. Sa phase d'activité aquatique est liée aux reproductions, pour lesquelles le mâle effectue une parade complexe avec des jeux de mouvements de sa queue.