La chiroptérologie en Algérie, un science nouvelle !
http://chiroalgerie.populus.org"Les chiroptères ont fait l’objet de travaux plus ou moins détaillés dans quelques régions d’Afrique du Nord telles qu’au Maroc, en Tunisie ainsi qu’en Libye.
Pour l’Algérie, il n’en est pas de même où aucune étude d’ensemble n’a été entreprise jusqu’à présent étant donné l’immensité du territoire.
Les premiers travaux remontent à la fin du siècle passé, où Lataste a eu à établir une étude de cet Ordre (1880-1885), il fut suivi de Dobson (1880). Plus tard, c’est Anciaux de Favaux (1976) qui établit la première étude sur les chiroptères Algériens. Il cite la présence de 23 espèces appartenant à 5 familles, sur lesquelles plusieurs sont rares et 2 restent problématiques.
Cette liste fut complétée par Gaisler (1983- 1986), qui travailla beaucoup dans la partie nord est du pays avec comme point central la ville de Sétif, et c’était lui qui signala pour la première fois la présence de Myotis nattereri pour l’Algérie, ainsi que la réapparition après une absence de près d’un siècle de Pipistrellus pipistrellus et Myotis Capaccinii.
Dans l’ouvrage d’ensemble sur les mammifères d’Algérie « Mammals of Algeria », Kowalski (1991 ) rapporta l’existence de 26 espèces de chauves souris, confirmant ainsi les données de Gaisler ( 1983 ). Cet auteur a eu à effectuer différents travaux sur les chauves souris de 1979 à 1984, en collaboration avec d’autres auteurs tels que la Professeur Gaisler.
Kowalski et al, ont eu à analyser et à étudier les chauves-souris cavernicoles de l’Algérie.
Un travail de mémoire de magister a été soutenu par un jeune chercheur de l’université d’Annaba, Mr Hamdi DZIRI.
Cette année, le Laboratoire Ecologie et Environnement de la faculté des Sciences de la nature et de la vie ( FSNV ) de l’Université Abderrahmane MIRA de Bejaia redonne un souffle nouveau à cette spécialité, sous la direction du Professeur Aissa MOALI , Directeur du Laboratoire.
Deux axes seront développés : -
Un axe dit « scientifique » avec deux études en cours (B. Allegrini) et une en préparation (M. Ahmim). L’objectif de ces études est essentiellement de poursuivre le travail d’inventaire de Kowalski et de Gaisler, mais aussi d’apporter des éléments sur l’écologie des chiroptères. D’ors et déjà des résultats très intéressants ont pu être mis en évidence.
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Un axe de vulgarisation et de communication. Celui-ci nous semble particulièrement important. C’est cet axe qui sera développé dans le site internet."